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Cycle menstruel

Mieux comprendre le cycle féminin
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Sommaire :

1 -  Définition

2 - Troubles fréquents

3 - SPM syndromes pré menstruels

4 - Endométriose

5 - SOPK

6 - Ménorragie

7 - Fibrome

8 - Dysménorrhée

1 - Définition :

Le cycle menstruel féminin est une interaction subtile de divers hormones et médiateurs qui contrôlent l'organisme.

Chaque femme a son propre cycle.

Chaque cycle commence le 1er jour des règles, et se termine le jour précédent les nouvelles règles. Il est estimé que chaque femme vivra environ 500 cycles jusqu'à la ménopause.

Les saignements (règles) sont la caractéristique la plus visible du cycle menstruel. mais entre les règles, il se passe également beaucoup de choses dans l'organisme sans que les femme ne s'en aperçoive.

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Quelques chiffres clés : 

- les jeunes filles ont leur première règles entre 10 et 16 ans

- en moyenne, un cycle menstruel normal dure entre 21 et 35 jours, avec une moyenne de 28 jours.

- à chaque règle, une femme perd entre 50 et 80 ml de sang

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Petit rappel de ce qui se passe pendant nos règles :

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Le cycle féminin dure en moyenne de 23 à 35 jours et "il est dirigé par le cerveau, par l'hypothalamus qui produit des hormones gonadotropes qui agissent sur l'hypophyse, qui produit à son tour des hormones, qui ont un action sur les ovaires ou sur l'utérus.

La FSH (hormone folliculo-stimulante) et la LH (hormone lutéinisante) sont les deux hormones principales et vont agir sur les ovaires qui, à leur tour, vont produire de la progestérone et des œstrogènes. Le cycle peut être découpé en deux phases : 

Du premier jour des règles à l'ovulation : Il s'agit de la période de croissance des follicules, qui contiennent chacun un ovule, un seul arrivera à maturation. A mesure que les follicules augmentent, le taux d'œstrogènes augmente. Ce sont les œstrogènes qui permettent à la muqueuse de l'utérus de s'épaissir (avec du sang et des nutriments) afin d'accueillir un embryon en cas de fécondation.

De la fin de l'ovulation au premier jour des règles suivantes : la fabrication des œstrogènes provoque la sécrétion d'une autre hormone, la LH. Cette dernière va libérer l'ovule contenu dans le follicule dominant, jusque dans les trompes de Fallope.

C'est également à partir de l'ovulation que la progestérone apparaît. Elle permet à la muqueuse de l'utérus, aussi appelée "endomètre" d'être encore plus épaisse.

Puis, son taux chute. Cette chute et la non-fécondation entraînent un détachement de la muqueuse, alors à son épaisseur maximale (environ 10 millimètres)

Les saignements des règles correspondent au détachement de la muqueuse et interviennent environ 14 jours après l'ovulation.

Pendant cette période, l'endomètre est donc plus fin et il va grossir à nouveau au fil du cycle suivant.

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2 - Troubles fréquents pendant le cycle

- douleurs pendant les règles

- douleurs au moment de l'ovulation

- troubles menstruels : maux de tête, nausées, fatigue

D'autres manifestations peuvent s'inviter ....

Fluctuations hormonales et conséquences :

Les fluctuations hormonales pendant le cycle menstruel modifient le milieu vaginal.

Sous l'influence des oestrogènes, le glycogène (glucide) est stocké en plus grande quantité dans les parois cellulaires, ce qui offre aux levures telles que le candida  albicans des conditions particulièrement favorables pour se multiplier. Les fluctuations hormonales peuvent ainsi favoriser le développement de mycoses dans la zone intime.

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3 - Le SPM
syndrome pré menstruel 

Dans les jours qui précèdent les règles, la plupart des femmes ressentent quelques symptômes tels que fatigue et maux de ventre.

Mais pour d'autres, l'intensité des douleurs et symptômes est nettement plus importante et parfois, un diagnostic est posé suite à un ensemble de critère, et l'on parle de SPM ou syndrome pré menstruel.

Les gynécologues ont identifié cet ensemble de manifestations et problèmes de santé comme étant liés à la période précédent les règles.

Des symptômes comme : abattement, dépression, douleurs vives, rétention d'eau (oedème), prise de poids, problèmes digestifs.

Ces troubles passent souvent après le 1er ou 2d jour des règles, pour revenir au même moment au cours du cycle suivant.

Ces symptômes s'associent et forment un tableau clinique complexe, et le corps médical parle alors de SPM.

Pour certaines femmes, les troubles sont si forts qu'ils se montrent handicapant pour une vie sociale normale sur cette période là.

Il se transforme alors en trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) et est à l'origine d'une souffrance considérable pour les patientes touchées.

Les causes :

Les causes de ces troubles restent assez floues malgré les recherches.

Peu de liens ont pu être mis en évidence par la science entre les troubles liés au cycle et le profil des personnes.

La multiplicité des symptômes laisse supposer que plusieurs facteurs rentrent en ligne de compte (trouble multifactoriel).

Des spécialistes parlent ainsi d'un dysfonctionnement psycho-endocrinien avec diverses causes telles que :

- du psychisme

- du système nerveux

- de la régulation hormonale

L'hypothèse est qu'il existerait des liens transversaux entre la production des hormones sexuelles et le fonctionnement d'autres hormones et neurotransmetteurs importants dans le corps.

Les fluctuations périodiques liées cycle menstruel fragilisent ce système global extrêmement sensible. En effet, les modifications hormonales influent sur l'activité de la sérotonine, également appelée "hormone du bonheur". La concentration de ce médiateur - qui agit notamment sur le rythme sommeil/éveil, l'humeur et l'appétit - décroît rapidement après l'ovulation.

D'autre part, la chute de la sécrétion d'oestrogènes et l'augmentation en parallèle de la production de progestérone, peuvent entraîner des symptômes physiques sur la 2de moitié du cycle.

L'augmentation du taux de prolactine, une autre hormone, après l'ovulation, stimule le gonflement des glandes mammaires, parfois associé à des douleurs.

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Les solutions :

Les habitudes de vie ont une influence déterminante sur l'évolution du SPM.

Les éléments suivants sont incontestés :

- pour soulager les douleurs, une activité physique suffisante et régulière

- l'alimentation : éviter les excès de sucre, caféine, alcool, 

- attention à la nicotine

- avoir une bonne gestion du stress : le stress est un facteur aggravant. Suivre un mode de vie conscient et s'aménager des périodes de détente suffisantes est indispensable.

- veiller à avoir un sommeil de qualité et récupérateur

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Le diagnostic

Un SPM peut entraîner des symptômes semblables à ceux observés en période de pré ménopause ou à certaines affections de la thyroïde. En conséquence, le médecin procèdera à une étude clinique approfondie afin de clarifier les symptômes et de poser le diagnostic de SPM.

On peut noter comme symptômes : prise de poids, douleurs mammaires, ballonnements, douleurs dans le dos, bas du ventre, tête, états dépressifs légers, humeur instable, envie de grignoter, troubles du sommeil, fatigue intense

Une analyse hormonale et d'autres analyses biologiques donnent des renseignements sur les processus physiques en jeu. En complément, il est utile de tenir un calendrier des menstruations pour observer l'évolution des symptômes. Il permet de déterminer les jours du cycle où les symptômes surviennent, leur intensité, les facteurs qui soulagent ou qui aggravent les troubles. Cette vue d'ensemble permet d'orienter les conseils adaptés à chaque personne.

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Traitement allopathique classique :

- contraceptifs hormonaux qui empêchent l'ovulation et peuvent neutraliser les facteurs déclencheurs du SPM

- des antalgiques pour lutter contre la douleurs (maux de tête, ventre, ou autres)

- face à un mal être psychique important, il peut être envisagé la prise d'antidépresseur

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Dans les traitements naturels, je citerai :

- le gattilier pour les douleurs liées aux hormones

- le millepertuis pour les états dépressifs légers

- magnésium pour réguler l'humeur

- pour la gestion du stress : respiration consciente, yoga, marche en nature, la relaxation, la sophrologie

- diminuer le sel en cas de rétention d'eau

- adopter une alimentation à IG bas

Si vous êtes concernée, je vous conseille vivement de vous rapprocher d'un naturopathe pour une prise en charge efficace.

4 - L'endométriose

Voici une pathologie qui explose ces dernières années.

Depuis trop longtemps négligée et méprisée, et bien

que le chemin soit encore long, l'endométriose est en

passe d'être mieux diagnostiquée et prise en charge.

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Comment se développe-t-elle ?

Le tissu endométrial va coloniser les alentours de l'endomètre (parfois même le colon et la vessie) et faire des nodules et des kystes ovariens. Les kystes peuvent même venir boucher le canal des trompes de Fallope, perturbant ainsi la fertilité.

Il peut y avoir des pertes classiques en parallèle car tout le tissu ne s'éparpille pas.

Lors des cycles suivants, les sécrétions hormonales font s’épaissir l’endomètre (c’est normal, c'est comme ca chez toutes les femmes) et du coup les nodules, constitués de cellules endométriales, s’enflamment, saignent, font mal puis cicatrisent et font des adhérences ! Avec le temps, et au fil des cycles, les adhérences deviennent plus grosses et plus rigides.

Les adhérences perturbent la mobilité des organes, muscles, articulations,  et le passage des vaisseaux et des nerfs.

Elles occasionnent, entre autre, des douleurs vives durant les règles.

La douleur va se manifester de manière très différente d'une femme à l'autre. Parfois dans le petit bassin, parfois entrainant des sciatiques, parfois des lombalgies, etc...

La douleur peut être cyclique ou permanente, peu intense ou aigue.

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Je ne développerai pas davantage cette pathologie qui nécessiterai un article à elle toute seul.

Ce que je peux dire c'est que les approches naturelles accompagnent de façon très efficace en complément des suivis médicaux classiques. La naturopathie, grâce à son approche holistique va aider à soulager la douleur, soutenir le système hormonal, et favoriser le retour à une vie normale.

5 - Le SOPK
syndrome des ovaires polykystiques

La cause exacte de ce trouble gynécologique et métabolique est encore inconnue aujourd'hui.

Il est parfois difficile de déterminer si la cause possible n'est pas vraiment une conséquence de la maladie elle-même.

On sait qu'il existe une importante composante génétique dans le développement du SOPK. Cependant, il ne s'agit pas d'un seul gène, mais l'altération de plusieurs gènes ainsi que l'influence de facteurs environnementaux (mode de vie, alimentation, etc.) qui sont responsables du développement du syndrome de l'ovaire polykystique.

Cette maladie est donc une pathologie multifactorielle. C'est pourquoi son diagnostic peut être un processus compliqué.

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Voir mon article complet sur le blog  :  

6 - Ménorragie

Vous avez l'impression de perdre beaucoup de sang pendant les règles ?

Vous souffrez peut être de ménorragie.

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La ménorragie, qu'est-ce que c'est ?

Les ménorragies ne peuvent concerner que les femmes entre l’âge de la puberté et celui de la ménopause. En effet, elles (hyperménorrhées) correspondent à des menstruations anormalement abondantes et prolongées. Il s’agit du trouble menstruel le plus fréquemment rapporté par les femmes.

La quantité de sang normalement perdu durant les menstruations est en moyenne de 2 oz (4 c. à soupe) et la durée habituelle de celles-ci varie entre 3 et 7 jours. Une femme atteinte de ménorragie peut en perdre jusqu’à 3 oz (6 c. à soupe) ou davantage et parfois sur une durée de plus de 7 jours.

Les ménorragies sont parfois accompagnées de douleurs abdominales altérant la qualité de vie des femmes qui en souffrent. Dans certains cas, elle peut être responsable d’une anémie.

Près de 1 femme sur 20 âgées de 30 ans à 49 ans consulte un médecin chaque année pour cause de ménorragie. Évidemment, il s’agit toujours d’une évaluation subjective, puisqu’il est difficile de mesurer la quantité de sang perdu au cours des règles.

Outre les ménorragies (qui sont une exagération des menstruations), des saignements inhabituels (plus ou moins importants) peuvent survenir entre 2 périodes de règles : s'ils sont très légers et occasionnels, on parle de « spotting » ; s'ils sont importants ou presque permanents, on parle de « métrorragies ».

Ils n'ont pas toujours la même signification que les ménorragies : les ménorragies sont des règles dont la durée et l'abondance sont importantes (depuis toujours ou depuis peu)?; tandis que le spotting et les métrorragies sont des saignements qui ne sont pas liés au cycle.

La présence d'un fibrome utérin (tumeur bénigne de la paroi de l'utérus) peut provoquer des règles abondantes (ménorragies) et des saignements entre les règles (métrorragies) mais aussi les unes ou les autres.

À noter : si les ménorragies peuvent être douloureuses, les métrorragies et les spottings, s'ils sont légers, sont le plus souvent indolores. La douleur est produite par les contractions de l'utérus et non par le saignement lui-même et avoir mal ne signifie pas que les saignements soient graves.

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Ménorragie : les causes

Les menstruations sont l'élimination, à la fin d'un cycle ovulatoire, de la paroi intérieure de l'utérus (endomètre), constituée de cellules abondantes et de sang.

Les menstruations ne sont pas un simple saignement, mais une « mue » de la paroi intérieure de l'utérus. Celle-ci, pour accueillir une grossesse, doit en effet, être constituée de cellules « fraîches ».

Quand l'ovulation du mois n'a pas été suivie par une grossesse, la chute des hormones dans le sang entraîne une évacuation de la muqueuse interne de l’utérus et des contractions de l'utérus qui détachent l'endomètre et l'expulsent.

Une fois les menstruations terminées, l'endomètre se reforme au cours du cycle suivant en prévision de la prochaine ovulation et d'une grossesse éventuelle.

L’origine la plus fréquente de saignements vaginaux inhabituels est la fluctuation hormonale. La sécrétion d'estrogènes et de progestérone influence la croissance de l'endomètre et l'ovulation : leur baisse dans le sang entraîne l'apparition des règles.

Mais il arrive que l'ovulation ne se produise pas (cycle anovulatoire) ou plus tardivement. L'endomètre continue alors de se former, jusqu'à ce que l'utérus finisse par l’expulser quand même. L'endomètre s’est développé plus longtemps, donc davantage et il y a plus d’épaisseur à éliminer, ce qui se traduit par des ménorragies.

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Les cycles sans ovulation sont fréquents au début de l’adolescence et à la période de périménopause, mais ils peuvent également se produire n’importe quand jusqu’à la ménopause.

Un retard de règles de quelques jours peut être suivi par des règles plus abondantes que d'habitude parce que l’ovulation a été retardée.

Un retard de règles de plus de 15 jours accompagné d'un saignement important peut parfois correspondre à une fausse couche. Dans ce cas, un test de grossesse se révèle positif.

À noter que les fausses couches survenant à moins de 3 mois sont presque toujours liées à la non-viabilité de l’embryon. Une fausse couche ne traduit généralement pas un problème de fécondité. C’est seulement s’il s'en produit 3 de suite ou davantage qu’une exploration doit être réalisée.

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Autres causes de ménorragies ou de saignements vaginaux inhabituels

La présence de tumeurs bénignes dans l’utérus, comme des fibromes utérins ou des polypes (une excroissance longiligne qui se produit sur une muqueuse), est aussi une cause répandue de ménorragies ou de saignements inhabituels, en particulier après 35 ans.

La prise d'un traitement hormonal (contraception, traitement de la ménopause, traitement de la fertilité) peut entraîner des ménorragies et des saignements irréguliers (spotting ou métrorragies). Beaucoup d'utilisatrices de pilules contraceptives, surtout quand celles-ci ne sont pas adaptées, peuvent observer un « spotting » ou des métrorragies.

Les utilisatrices de dispositif intra-utérin (stérilet) au cuivre peuvent avoir des règles beaucoup plus abondantes.

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Un « spotting » (saignement léger) après des rapports sexuels peut être dû à une pilule ou un traitement hormonal mal adapté, ou à une inflammation (le plus souvent bénigne) du col de l'utérus. Mais, il peut également être dû à une infection génitale ou un cancer du col. Il doit donc absolument entraîner une consultation s’il se reproduit.

L'endométriose, développement anormal de tissu endométrial hors de l'utérus, peut être lié à des règles abondantes, évacuées dans les trompes et non par la voie vaginale. Des douleurs abdominales intenses survenant après les règles, dans les jours qui suivent l'arrêt des saignements, sont très évocatrices d'une endométriose (voir paragraphe endométriose)

Des saignements inhabituels chez une femme de plus de 40 ans n'utilisant aucune contraception peuvent être liés à une inflammation ou à un cancer du col et nécessitent une consultation dès que possible.

Des saignements chez une femme ménopausée ne sont pas des ménorragies. Ce sont des hémorragies et elles doivent entraîner une consultation rapide.

Des saignements chez une femme enceinte ne sont jamais des ménorragies, puisqu’une femme enceinte n’a pas de règles. Ces saignements doivent entraîner une consultation médicale rapide.

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Ménorragie : les complications 

La complication la plus courante de la ménorragie est l’anémie par manque de fer (anémie ferriprive). Les saignements abondants ou répétés épuisent les réserves en fer de l’organisme, qui ne peut plus alors fabriquer suffisamment de globules rouges.

Environ 10 % des femmes en âge de procréer présente une anémie ferriprive. Il suffit, pour avoir une anémie, d'avoir des règles abondantes ou un peu longues (plus de 7 jours) et fréquentes (tous les 25 jours...) et de ne pas absorber suffisamment de fer.

Les douleurs ne sont pas nécessairement liées à la gravité des saignements, mais surtout à leur abondance et à la sensibilité personnelle de chaque femme.

La présence de caillots ou la couleur sombre des saignements ne sont pas des signes de gravité. La coagulation permet de limiter la perte de sang. Lorsqu'il est exposé à l'air ambiant, le sang s'oxyde et noircit.

Le sang des menstruations est rouge quand il est éliminé immédiatement. S'il est sombre et contient des caillots, cela signifie simplement que l'endomètre s'est détaché de l'utérus un certain temps (quelques heures) avant que les contractions utérines ne l'évacuent.

Ce phénomène n'a pas, en soi, de signification inquiétante.

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L'approche naturopathique  propose un accompagnement global de la personne, et notamment sur le rééquilibrage de son système hormonal. Elle permet ainsi, d'améliorer la ménorragie.

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Voici un tableau qui va vous aider à évaluer vos menstruation

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7 - Fibrome utérin

Le fibrome utérin, qu'est-ce que c'est ?

Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes (non cancéreuses) situées sur la paroi de l’utérus, de façon isolée ou en groupe.

 

Aussi appelés myomes, méiomyomes ou fibromyomes utérins, les fibromes apparaissent généralement chez les femmes après l’âge de 30 ans. Leur taille peut varier de la grosseur d’un pois à celle d’un pamplemousse, voire davantage.

 

Dans la majorité des cas, les fibromes n’entraînent aucun symptôme. Cependant, ils peuvent parfois être très gênants et provoquer des saignements menstruels abondants, toutes sortes de douleurs et des envies fréquentes d’uriner. De plus, les fibromes occasionnent parfois des problèmes de fertilité.

 

Important : avoir un fibrome n’augmente pas le risque de cancer de l’endomètre (la paroi interne de l’utérus). Les fibromes sont des tumeurs bénignes du muscle de l’utérus (« myo » est une racine signifiant muscle), tandis que le cancer de l’endomètre touche la muqueuse.

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Types de fibrome utérin

On distingue 3 types de fibromes utérins, selon leur emplacement  :

Les fibromes interstitiels ou intramuraux

Ils se forment dans la couche musculaire de la paroi de l’utérus. Ils représentent près de 70 % de l’ensemble des fibromes.

Les fibromes sous-séreux

Ils croissent vers l’extérieur de l’utérus et y sont parfois rattachés par un pédicule.

Les fibromes sous-muqueux ou endocavitaires

Ces fibromes occupent de l’espace dans la cavité utérine, parce qu’ils se forment sous la muqueuse de l’utérus. Ces fibromes sont les plus rares, mais ils entraînent souvent d’abondants saignements.

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Causes du fibrome de l'utérus

On connaît mal la cause des fibromes. Leur existence est probablement le résultat d’un ensemble de facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux.

Il semble que le fibrome ait pour origine une seule cellule de la paroi utérine qui subit une mutation génétique et commence à se multiplier de façon incontrôlée. Par la suite, les oestrogènes (hormones féminines) agissent sur ce fibrome et stimulent sa croissance.

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Prévalence du fibrome utérin

Le fibrome utérin est la tumeur non cancéreuse la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. On estime que de 20 % à 40 % des femmes caucasiennes et jusqu’à 50 % des femmes afro-américaines de plus de 35 ans ont des fibromes utérins.

Après 50 ans, cette proportion passe à 70 % chez les femmes caucasiennes et à 80 % chez celles d’origine africaine1. Cependant, plus de la moitié de ces fibromes n’entraînent aucun symptôme, il est donc difficile d’estimer leur prévalence exacte.

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Évolution du fibrome utérin

L’évolution naturelle de la plupart des fibromes utérins est l’augmentation de volume. Un taux élevé d’oestrogènes dans l’organisme accélère la croissance des fibromes. Le fait d’être enceinte, de prendre des contraceptifs oraux ou de suivre une hormonothérapie augmente la présence d’oestrogènes dans l’organisme. Paradoxalement, des études cliniques ont montré que les fibromes n’augmentent pas pendant la grossesse2. Cependant, de 2 % à 4 % des femmes enceintes ont un fibrome qui se révèle pendant la grossesse.

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En début de périménopause, le taux d’oestrogènes est généralement plus élevé, ce qui déclenche souvent une croissance des fibromes quelques années avant la ménopause.

Après la ménopause, les fibromes régressent progressivement en raison du déclin de la production d’oestrogènes et, s’ils ne sont pas trop gros, ils finissent par disparaître.

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Complications du fibrome utérin

La plupart des fibromes utérins passent inaperçus et n’ont pas de conséquences sur la santé. Mais dans certains cas, des complications peuvent y être associées et se traduire par :

 

Des hémorragies : quand un fibrome entraîne d’abondantes pertes de sang, il peut même entraîner une anémie.

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Une baisse de la fertilité : la plupart des femmes ayant des fibromes sont fertiles et vivent des grossesses normales. Néanmoins, un fibrome de taille imposante peut diminuer la fertilité en bloquant les trompes de Fallope ou en empêchant la nidation de l’embryon.

 

Si le fibrome est volumineux : il peut comprimer la vessie, le rectum ou les uretères, qui sont les canaux qui relient les reins à la vessie. Cela peut être source de douleurs et de complications plus ou moins graves (rétention d’urine, constipation, etc.)

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Les symptômes du fibrome utérin

Environ 30 % des fibromes utérins entraînent des symptômes. Ceux-ci varient selon la taille des fibromes, leur type, leur nombre et leur localisation :

  • des saignements menstruels abondants et prolongés (ménorragie) ;

  • des saignements en dehors des règles (métrorragies) ;

  • despertes vaginales comme de l’eau (hydrorrhée) ;

  • d esdouleurs dans le ventre ou au bas du dos ;

  • une envie fréquente d’uriner si le fibrome exerce une pression sur la vessie ;

  • une distorsion ou un gonflement du bas-ventre ;

  • des douleurs durant les relations sexuelles ;

  • une infertilité ou des fausses couches répétées ;

  • une constipation si le fibrome comprime le gros intestin ou le rectum ;

  • des troubles au moment de l’accouchement ou de la délivrance (expulsion du placenta). Un fibrome volumineux peut par exemple entraîner une césarienne s’il bloque le passage empêchant l’expulsion de l’enfant.

Comment prévenir le fibrome utérin

Bien que la cause des fibromes demeure inconnue, les femmes physiquement actives y seraient moins sujettes que les femmes sédentaires ou obèses. On sait que les graisses corporelles sont productrices d’oestrogènes et que ces hormones contribuent à la croissance des fibromes.

Faire de l’exercice et maintenir un poids santé pourraient donc assurer une certaine protection.

Mesure de dépistage du fibrome utérin

Les fibromes peuvent être détectés en clinique au cours d’un examen pelvien de routine.

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Fibrome utérin : comment le traiter ?

Du fait que la plupart des fibromes utérins n’entraînent pas de symptômes (ils sont dits « asymptomatiques »), les médecins proposent souvent une « observation vigilante » de l’évolution du fibrome. En règle générale, un fibrome ne provoquant pas de symptômes ne nécessite pas de traitement.

 

Lorsqu’un traitement est nécessaire, la décision d’en choisir un plutôt qu’un autre dépend de divers facteurs : la gravité des symptômes, le désir d’avoir ou non des enfants, l’âge, les préférences personnelles, etc. Seule l’hystérectomie, c’est-à-dire l’ablation de l’utérus, offre une solution définitive.

Conseils pour soulager les symptômes

 

- L’application de chaud ou froid : l'application de compresses chaudes (ou de glace) sur les régions douloureuses peut aider à soulager la douleur.

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- Consommer des fruits et légumes : pour contrer la constipation, il faut consommer de cinq à dix portions de fruits et légumes par jour, ainsi qu’une bonne quantité de fibres alimentaires. On trouve celles-ci dans les produits céréaliers à grains entiers (pain et pâtes à base de grains entiers, riz brun, riz sauvage, muffins au son, etc.). N.B. Pour accompagner un régime riche en fibres, il est essentiel de boire beaucoup pour éviter d’obstruer le tube digestif.

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Prise de laxatif : si la constipation persiste, on peut essayer un laxatif de masse (ou de lest), à base de psyllium par exemple, qui agit en douceur. Les laxatifs de stimulation sont plus irritants et sont généralement déconseillés.  Ces conseils ne sont pas forcément efficaces lorsqu’on souffre d’un fibrome volumineux, puisque la constipation est liée à une compression du tube digestif, et non à une mauvaise alimentation ou un mauvais transit.

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Boire de l'eau en bonne quantité : en cas d’envies fréquentes d’uriner, boire normalement pendant la journée mais éviter de boire après 18 heures afin de ne pas devoir se lever trop souvent la nuit.

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Apport en fer

Les menstruations abondantes peuvent entraîner une anémie ferriprive (par manque de fer). Les femmes qui perdent beaucoup de sang devraient consommer des aliments riches en fer. La viande rouge, le boudin noir, les palourdes, le foie et le rôti de boeuf, les graines de courge, les haricots, les pommes de terre avec leur peau et la mélasse en contiennent en bonne quantité.
Des suppléments de fer peuvent être pris au besoin. Le taux d’hémoglobine et de fer, déterminé par une analyse sanguine, indique s’il y a ou non une anémie ferriprive.

Alimentation

Les aliments influencent la quantité d’oestrogènes en circulation dans le corps. Il est recommandé pour les femmes atteintes de fibromes:

  • d’éviter les viandes et les produits laitiers entiers, à moins que ces aliments soient exempts d’hormones ou qu’ils soient certifiés biologiques 

  • d’adopter une alimentation à IG bas et riche en oméga 3

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Le gattilier (Vitex agnus-castus)

Traditionnellement, des plantes ont été utilisées afin de soulager les symptômes et arrêter la croissance des fibromes.

Le gattilier en fait partie et il aide à corriger un déficit en progestérone.

Cette plante était aussi indiquée pour régulariser le cycle menstruel.

Par ailleurs, des plantes qui servent à soutenir le foie pourraient aider à dégrader un excès d’oestrogènes.

8 - Dysménorrhées

Le terme dysménorrhée désigne les troubles menstruels en général (du grec dus = difficulté) mais on l’utilise communément pour parler des douleurs au bas de l’abdomen qui précèdent ou accompagnent les règles. Elles durent habituellement de 2 à 3 jours. Le terme algoménorrhée est plus exact, le préfix algos voulant dire « douleur ».

Les douleurs menstruelles touchent de 50 % à 80 % des femmes fécondes, selon le groupe d’âge. De ce nombre, de 5 % à 15 % des femmes sont suffisamment incommodées pour devoir modifier leurs activités quotidiennes (repos forcé, absentéisme scolaire ou professionnel). Les menstruations sont souvent douloureuses à la fin de l’adolescence et au cours des années qui précèdent la ménopause car il s’agit de périodes de fluctuations hormonales.

Les douleurs qui surviennent à ces moments de la vie ne sont généralement pas inquiétantes et ne cachent aucun trouble gynécologique sous-jacent. Chez l’adolescente, les douleurs s’amenuisent avec les années et disparaissent souvent après une première grossesse.

Lorsqu’elles sont très intenses et persistent après les saignements, ces douleurs peuvent être évocatrices d’une endométriose.

Comment s’expliquent les douleurs des règles ?

Les douleurs ressenties au bas-ventre ou au bas du dos sont liées aux contractions de l’utérus. En l’absence de grossesse, l’ovule n’ayant donc pas été fécondé, les ovaires cessent subitement de produire des oestrogènes et de la progestérone. Cela déclenche les contractions utérines, grâce auxquelles l’endomètre (revêtement muqueux de l'utérus) et le sang sont expulsés.

Chez certaines femmes, l’utérus se contracte plus intensément. Il s’agirait de la principale cause des douleurs menstruelles. Ce phénomène s’explique par une surproduction de prostaglandines, des substances sécrétées entre autres par l’endomètre et qui déclenchent les contractions. (Les prostaglandines agissent aussi sur d’autres muscles que l’utérus, ce qui explique les malaises qui peuvent accompagner la dysménorrhée : nausées, vomissements, maux de tête.)

Par ailleurs, la perception des contractions est très variable d’une femme à l’autre. Certaines vont sentir leur ventre un peu plus sensible, d’autres auront très mal. Habituellement, les douleurs sont plus importantes dans les moments où les règles sont abondantes car l’utérus doit se contracter plus intensément pour évacuer l’endomètre.

Quand consulter pour une dysménorrhée ?

  • Lorsque les menstruations s’accompagnent de douleurs invalidantes, qui altèrent la qualité de vie et le moral ;

  • lorsque, chez des femmes menstruées depuis plusieurs années, les crampes menstruelles s’intensifient ou s’accompagnent de ménorragie (menstruations surabondantes) ou de saignements intermenstruels inhabituels.

Règles douloureuses : les symptômes

Les symptômes de la dysménorrhée durent de 2 à 3 jours, en moyenne :

  • des douleurs sourdes ou spasmodiques (avec des élancements) dans le bas de l’abdomen, qui commencent un peu avant les menstruations et persistent durant quelques jours ;

  • parfois, les douleurs irradient jusqu’au bas du dos et à l’intérieur des cuisses ;

  • une sensation de malaise général et de faiblesse ;

  • des maux de tête ;

  • de la diarrhée ;

  • des nausées et des vomissements.

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Règles douloureuses : les facteurs de risque

Certaines habitudes de vie semblent contribuer aux douleurs menstruelles :

  • fumer ;

  • manquer d’exercice physique ;

  • boire de l’alcool durant les menstruations ;

  • être anxieuse, stressée ou en détresse psychologique ;

  • porter un dispositif intra-utérin (stérilet) au cuivre. En revanche, le Mirena®, un stérilet contenant un progestatif, peut diminuer significativement les douleurs menstruelles

Règles douloureuses : les mesures de prévention

Recommandations alimentaires pour à la fois prévenir et soulager les douleurs menstruelles

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-  Réduire sa consommation de sucres raffinés. Les sucres entraînent une surproduction d’insuline et l’excès d’insuline cause la production de prostaglandines pro-inflammatoires.

-  Consommer davantage de poissons gras (maquereau, saumon, hareng, sardines), d’huile et de graines de lin, ainsi que d’huile et de graines de chanvre, qui sont des sources importantes d’oméga-3.

-  Selon une petite étude épidémiologique, effectuée au Danemark auprès de 181 femmes âgées de 20 ans à 45 ans, les femmes qui souffraient le moins de dysménorrhée étaient celles qui consommaient le plus d’acides gras oméga-3 d’origine marine.

Manger moins de margarine et de graisses végétales, qui sont des sources de gras trans à l’origine des prostaglandines pro-inflammatoires.

-  Éliminer les viandes rouges, qui ont un contenu élevé en acide arachidonique (un acide gras à la source de prostaglandines pro-inflammatoires). Une étude effectuée auprès de 33 femmes suggère qu’un régime végétarien pauvre en gras est efficace pour réduire l’intensité et la durée de la dysménorrhée.

-  Vérifier avec l’aide d’un naturopathe, la présence d’une carence en vitamine C, vitamine B6 ou en magnésium. Ces micronutriments sont indispensables au métabolisme des prostaglandines et leur carence causerait l’inflammation.

-  Éviter de boire du café lorsque les douleurs sont présentes. En effet, au lieu d’évacuer la fatigue et le stress, le café augmentera plutôt les douleurs puisque ses effets sur le corps s’apparentent à ceux du stress.

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Gestion du stress

Le stress chronique serait tout aussi nocif sur l’organisme qu’un régime alimentaire déséquilibré. En effet, les hormones du stress (l’adrénaline et le cortisol) causent la production de prostaglandines pro-inflammatoires.

Il est suggéré aux femmes qui vivent chaque mois des menstruations douloureuses d’intégrer à leur mode de vie des pratiques comme le massage, le yoga ou la méditation. Il faut aussi comprendre d’où vient le stress et trouver des stratégies pour mieux le gérer.

Vous retrouvez sur YT des méditations, des relaxations, des détentes et des visualisations guidées que vous pouvez écouter gratuitement.

Oméga-3, prostaglandines et effet antidouleur

C'est aujourd'hui admis qu’une alimentation riche en oméga-3 aide à réduire les douleurs menstruelles en raison de leur effet anti-inflammatoire.

Plus précisément, l’effet anti-inflammatoire provient de substances produites par les tissus à partir des oméga-3 ingérés, par exemple de certaines prostaglandines. Ce type d’alimentation réduirait en outre les contractions utérines et donc les douleurs qu’elles peuvent entraîner.

Les prostaglandines ont des effets très variés et puissants. Il en existe une vingtaine de types. Certaines, par exemple, stimulent les contractions utérines.

Celles qui possèdent une activité anti-inflammatoire sont principalement issues des oméga-3 (huiles de poisson, graines et huile de lin, noix, etc.).

Les prostaglandines, qui en excès peuvent avoir un effet pro-inflammatoire, sont plutôt tirées des oméga-6 contenus dans les gras animaux.

Cela est tout à fait en accord avec la proposition des naturopathes de revenir à une alimentation fournissant un rapport adéquat d’oméga-6 et d’oméga-3 pour réduire la fréquence des maladies inflammatoires et améliorer la santé cardiovasculaire1le.

En effet, on estime en général que le rapport oméga-6/oméga-3 dans l’alimentation occidentale se situe entre 10 et 30 pour 1, tandis qu’il devrait idéalement se situer entre 1 et 4 pour 1.

Conseils pour diminuer les douleurs

  • Placer un coussin chauffant ou une bouillotte sur l’abdomen ou la partie inférieure du dos ;

  • prendre un bain ou une douche chaude ;

  • faire des exercices légers, par exemple, des étirements, de la marche ou du vélo ;

  • se reposer et éviter les situations stressantes lorsque les menstruations approchent.

Dysménorrhée : les approches complémentaires

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Mise en garde : ces conseils portent sur la dysménorrhée, lorsque les douleurs ne sont pas causées par un problème gynécologique particulier (comme l’endométriose, SOPK ou autre).

Huile de poisson

Une étude épidémiologique menée au Danemark auprès de 181 femmes indique qu’il existe un lien entre un faible apport en acides gras oméga-3 et les douleurs menstruelles.

L’effet bénéfique des oméga-3 pourrait être attribuable à leur action anti-inflammatoire.

Huile de krill

Se supplémenter en huile de krill peut contribuer à soulager les symptômes de la dysménorrhée de même que les manifestations émotionnelles associées au syndrome prémenstruel de façon plus efficace que les huiles de poisson. En complément d'une alimentation saine et équilibrée.

Pycnogenol ou extrait d'écorce de pin maritime

La prise de 30 mg par jour de Pycnogenol® durant 3 cycles menstruels peut réduire les douleurs abdominales associées aux menstruations.

Magnésium

En favorisant la relaxation musculaire et notamment du muscle utérin, la prise de suppléments de magnésium peut aider à diminuer les symptômes de la dysménorrhée.

Achillée millefeuille (Achillea millefolium)

Plusieurs des composés de l’achillée millefeuille ont des propriétés antispasmodiques.

Utiliser les parties aériennes de la plante par voie interne.

Fenouil (Foeniculum vulgare)

Le fenouil est traditionnellement utilisé pour soigner la dysménorrhée. Il semble que la plante exerce une certaine action de type oestrogénique.

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Quelques remèdes traditionnels contre les douleurs menstruelles :

Graines d’aneth (Anethum graveolens)

Mâcher 3 g d’aneth ou encore les prendre en tisane : infuser 2 c. à thé de graines grossièrement moulues par tasse d’eau bouillante. Boire jusqu’à 3 tasses par jour.

Tisanes de fleurs séchées de souci (Calendula officinalis)

Infuser de 1 g à 2 g de fleurs séchées de souci dans 150 ml d’eau bouillante pendant 5 à 10 minutes. Consommer 3 tasses par jour, durant 2 semaines au maximum.

Tisanes à la camomille allemande (Matricaria recutita)

Faire infuser 1 c. à table (3 g) de fleurs séchées de camomille allemande dans 150 ml d’eau bouillante pendant 5 à 10 minutes et en prendre de 3 à 4 fois par jour ou encore appliquer une compresse chaude à la camomille sur le bas-ventre.

Pour ce faire, tremper un tissu fin plié plusieurs fois sur lui-même (assez grand pour couvrir le bas-ventre) dans une infusion faite de 30 g à 100 g de fleurs de camomille dans 1 litre d’eau bouillante. Essorer puis poser sur le bas-ventre en s’assurant au préalable que la température n’est pas trop élevée.

Soulager les règles douloureuses avec l’aromathérapie

Les bienfaits des huiles essentielles peuvent être d’un grand secours dans le traitement de la dysménorrhée.

Masser le bas ventre avec une crème enrichie en huiles essentielles de lavande (lavandula officinalis), sauge sclarée (salvia sclarea) et marjolaine (origanum marjorana) à hauteur de 3%.

Ces effets sont dus à 4 composants analgésiques contenus dans les huiles essentielles utilisées : linalyl acetate, linalol, eucalyptol et β-caryophyllène. 

Le massage du bas ventre avec des huiles essentielles bien choisies et utilisées en synergie, peuvent se révéler particulièrement puissants. Toutefois, il est impératif de diluer les HE dans une crème neutre ou dans une huile végétale à hauteur d’environ 3% (30 gouttes d’huile essentielle représentent 1 ml).

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